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Loi alimentation « 800 millions d’euros sur le dos des producteurs et des consommateurs »

Selon le Modef, les prix payés aux producteurs ont continué de baisser après l’adoption de la loi sur l’alimentation. © Stéphane Leitenberger

Le Modef pointe du doigt la baisse continue des prix payés aux producteurs depuis l’instauration de la loi EGAlim et appelle à de profondes mutations pour enrayer « la misère et le désarroi dans les campagnes ».

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Alors que les négociations commerciales annuelles vont débuter entre les distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire, le syndicat agricole Modef pointe du doigt l’échec des États-généraux de l’alimentation (EGA) et de la loi sur l’alimentation qui en a découlé (loi EGAlim), dans un communiqué en date du 23 octobre 2019. Il estime que les prix payés aux producteurs ont continué de baisser.

Une autre forme d’agriculture

« La grande distribution gagne 800 millions d’euros sur le dos des producteurs et des consommateurs depuis que la loi a été promulguée », s’indigne le Modef. Selon le syndicat, une autre forme d’agriculture au service des paysans, des territoires et des consommateurs doit être imaginée. « Il faut rompre avec le productivisme sans bornes, qui sème la misère et le désarroi dans nos campagnes. »

Revaloriser la profession

Le Modef appelle à engager une profonde mutation et relever les défis « d’une agriculture présente partout sur les territoires, une agriculture qui redonne du sens au métier, en valorisant les savoirs faire dans les diverses productions ».

B. Quantinet

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